Ils se déroulèrent dans la convivialité avec plus de quatre-vingts habitants présents. Parmi l’assemblée, on notait la présence de l’Abbé Bienvenu TSANGA, nouveau prêtre de la Paroisse Saint-Martin en Artois, dont Gaudiempré fait partie.
Article de Christophe HAUTECŒUR, paru dans LA VOIX DU NORD du lundi 29 janvier 2024
Après deux ans d’absence à cause de la COVID 19, les habitants du village ont pu se réunir pour la cérémonie des vœux le samedi 14 janvier 2023. L’intervention du maire, Luc DELAPORTE, fut suivie par un cocktail dinatoire très apprécié.
Article de La Voix du Nord du lundi 23 janvier 2023 rédigé par Christophe HAUTECŒUR
Pourquoi et comment les Campagnes de l’Artois prennent les commandes de la lutte contre les inondations
En conseil communautaire récemment, les délégués ont validé la prise d’une compétence pour la maîtrise des ruissellements et la lutte contre l’érosion des sols. Qu’est ce que ça change pour le territoire ? Éléments de réponses.
Article d’Aline Chartrel | Publié le 30/09/2021 dans LA VOIX DU NORD
En 2016, Pas-en-Artois avait été le théâtre de dramatiques inondations. PHOTO ARCHIVES PASCAL BONNIERE – VDNPQR
Les Campagnes de l’Artois ne se sont certes pas simplifié la vie en s’adjoignant une nouvelle mission, « mais c’est beau pour la com de com », estime Damien Bricout. En termes d’accompagnement, de solidarité aussi. Le vice-président en charge de l’environnement a, avec d’autres élus, activement planché dessus avant que la prise de compétence ne soit proposée à l’assemblée, lors du dernier conseil. Adoptée à la majorité.
Désormais donc, l’intercommunalité ne sera plus seulement un support d’ingénierie pour la lutte contre les inondations ; pour répondre aux sollicitations des maires, elle se dote d’un outil juridique lui permettant de financer études, travaux et fonctionnement des futurs aménagements. Pas les préexistants, à l’image du bassin de rétention de Wanquetin.
Privilégier l’hydraulique douce
« Ce qui nous a guidés fait partie des problèmes climatiques actuels, souligne le président Michel Seroux. Il faut qu’on réagisse, on ne peut pas laisser les petites communes se débrouiller seules. » Avec la compétence pour la maîtrise des eaux pluviales, le ruissellement et la lutte contre l’érosion des sols, les Campagnes de l’Artois s’attireront les faveurs de l’Agence de l’eau, qui toutefois souhaite privilégier l’hydraulique douce (plantation de haies et fascines, fossés à redents, zones inondables en aval).
Douze communes accompagnées à ce jour, à l’échelle de bassins-versants, seront sous peu les premières servies : Agnières, Aubigny-en-Artois, Bavincourt, Beaufort-Blavincourt, Berlencourt-le-Cauroy, Cambligneul, Estrée-Wamin, Givenchy-le-Noble, Gouves, Pas-en-Artois, Tincques et Villers-Brûlin.
Plus de 3 millions d’euros seront nécessaires pour les différents aménagements, financés par l’Agence de l’eau et le Département en grande majorité. La com de com prendra à son compte 50 % du reste à charge, la commune 25 % tandis que les communes concernées à l’échelle du bassin-versant se partageront le reliquat.
Gouves en a fait sa priorité mais sans aide, « on se serait bridé »
« Je tire mon chapeau à la com de com. » Le village de Gouves, qui sera parmi les premiers à bénéficier de cette prise de compétence dès 2022, salue l’effort consenti par l’intercommunalité. Pour cause : « Ça nous permet de réaliser ces travaux avec un investissement assez fort », faute de quoi « on aurait dû recourir à l’emprunt et on se serait bridé », souligne le maire, Romuald Delattre.
À peine arrivé aux commandes l’an passé, l’édile s’est vu remettre les conclusions d’une étude hydraulique dont lui et son équipe ont fait de la mise en œuvre « la priorité de notre mandat ». Après avoir essuyé des inondations notamment en juin 2016 et mai 2018, et par anticipation du dérèglement climatique, il était apparu urgent de remédier à la problématique. Et pas qu’à moitié. « On a choisi de se prémunir au maximum » contre les ruissellements émanant des bassins-versants et provoquant des coulées de boues aux entrées et sorties du village, située dans une cuvette.
Avec l’aménagement de fossés à redents et de haies en amont, Romuald Delattre espère endiguer ce phénomène. Il en coûtera environ 150 000 € pour y procéder, dont un poil plus de 36 000 € à la charge de la commune.
Lors de sa dernière réunion de conseil du 29 septembre 2021, la commune de Gaudiempré a décidé, à la majorité, d’adhérer à cette compétence.